France 40 "dans la Somme" et ailleurs.
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France 40 "dans la Somme" et ailleurs.
Compte tenue de l'intérêt croissant de ce sujet, je propose donc que l'on rassemble toutes les infos de ces combats sur ce post. Vous pouvez aussi poster des photos infos afin que l'on puisse un jour envisager ce thème de reconstitution!!
Voilà:pzkk lâche tout ce que tu sais
Voilà:pzkk lâche tout ce que tu sais
Dernière édition par El diablo le Lun 4 Avr - 1:22, édité 1 fois
Tirailleurs sénégalais - campagne de France (1940)
La Somme est malheureusement plus connu pour son front de 1916 que sa résistance en 40...
Dernière édition par panzerknacker le Mer 13 Avr - 13:40, édité 1 fois
Invité- Invité
ABBEVILLE 1940
AVEC plus de 400 chars alliés engagés, la bataille d'Abbeville, livrée en trois phases entre le 27 mai et le 4 juin 1940, constitue la
plus importante attaque blindée alliée avant la Russie.
La situation le 20 mai
Au cours de ce raid fulgurant, de cette guerre-éclair, les Allemands ont saisi tous les ponts de la Somme, dont aucun n'a sauté, et disposé au sud de la rivière une dizaine de têtes de pont, avec 25 km de tour, la tête de pont d'Abbeville est la plus importante.
Occupée le 21, organisée dès le 23 par Guderian, la position allemande est reconnue le 26 par les débris de trois divisions légères de cavalerie françaises accourues à bride abattue de Sedan. Weygand, qui a remplacé Gamelin à la tête des armées
alliées, veut réduire ces têtes de pont. « Abbeville, surtout! » a-t-il précisé.
Le haut commandement allié a perdu en Belgique cinq de ses huit grandes unités blindées (deux DCR et trois DLM). Il en reste
trois: l'unique Armoured Division britannique, incomplète et sans infanterie, et les 2e et 4e OCR à demi détruites dans leurs efforts de l'Aisne, en phase de reconstitution.
Première attaque
A Arras, le 24 mai, Lord Gort, commandant le British Expeditionary Force encerclé,
a envisagé avec les Français une percée vers le sud. Ila ordonné à sa division blindée, regroupée en Normandie, de venir le rejoindre en passant par Abbeville. Le 26, concentrée près de Blangy, elle se concerte avec les Français et, le 27, elle attaque en trois faisceaux une position qu'elle pensait balayer,. s'écrasant contre la position allemande: 40 % de ses 165 chars sont détruits en deux heures!
L' attaque était depuis Rouvroy, Moyenneville, Huppy Bailleul
Les blindages anglais ne résistent pas aux anti-chars de 37 mm de la Wehrmacht. La tête de pont demeure intacte.
La division anglaise ne se remettra pas de ce désastre : ses débris retraiteront plus tard
vers Brest et Cherbourg et rentreront, pour l'essentiel, en Angleterre.
De gaulle entre en scène
A la tête des forces alliées, Weygand, maintenant, a remplacé Gamelin. L'esprit a changé.
Il faut ATTAQUER ATTAQUER
Très diminuée par son attaque sur Laon-Montcomet, la division de Gaulle a été reconstituée avec de nouvelles unités de chars venues de l'intérieur. Des blindés de cavalerie la renforcent également. Certains pilotes, c'est vrai, sont inexpérimentés, mais avec 190 engins soutenus par une bonne artillerie et deux régiments
d'infanterie,.Ia 4e DCR constitue néanmoins, le 27 mai, la plus puissante de toutes
les grandes unités alliées.
Le colonel de Gaulle, qui la commande, a toujours défendu des conceptions modernes.
C'est à lui qu'est confiée l'attaque d'Abbeville.
A l'aube du 28, de Gaulle est sur zone.
Il conçoit sa manoeuvre sans consulter personne, pas même son prédécesseur britannique.
Son chef d'état-major, le commandant Chomel, a prévu une attaque groupée, conforme
aux théories de son chef. Mais en découvrant son projet, de Gaulle, sans s'expliquer,
décide, comme les Anglais la veille, d'attaquer en trois faisceaux: maître de son plan, maître de son heure, de Gaulle décide de déboucher ce soir à 17 heures. Il bénéficie en outre de l'appui d'un régiment d'infanterie coloniale (le 22e RIC) et de l'artillerie de la 2e DLC : au total, 72 tubes et 190 blindés.
Dans la tête de pont, l'infanterie de Guderian a été relevée cette nuit par la 57/Infante
rie-Division bavaroise, arrivée d'Allemagne à pied, au terme d'une marche de 600 km.
Sans aviation, sans blindés, elle supportera seule le choc.
Après une forte préparation d'artillerie, l'attaque a lieu à 17 h. Résistant d'abord avec
un étonnant courage, l'unité allemande fléchit, puis craque: au soir du 28, quand la nuit tombe, le groupement de Gaulle a enfoncé l'ennemi. A l'aube du 29, l'effort recommence.
Les chars, qui débouchent maintenant dans la plaine, vont devoir affronter les canons de Flak basculés à l'horizontale - douze tubes redoutables installés hier dans la tête de pont. Ces 88 mm percent 15 centimètres de blindage à 1 500 mètres. Lorsqu'ils se démasquent, l'attaque ralentit puis, dans l'après-midi, s'arrête. Et pourtant, elle a réussi. L'infanterie allemande, prise de panique, s'est enfuie, abandonnant ses positions. SeuIs.les tirs d'artillerie ont masqué une situation dramatique. Allaiton
gagner? On le pouvait : 1 200 dragons français attendaient, l'arme au pied, l'ordre
d'avancer, mais il ne vint pas. Cet incontestable succès restait inexploité. Pourquoi?
Les Français n'avaient ni radio, ni téléphone.
Ceux qui voyaient restaient muets et ceux qui décidaient ne voyaient pas.
Les Allemands, repris énergiquement en main par leurs chefs, réoccupent bientôt leurs
positions face à nos forces immobiles. Le 30, malgré une réunion d'état-major au cours de laquelle de Gaulle demeure sourd à tout conseil de manoeuvre, la 4e DCR s'élance pour un dernier assaut, mais l'occasion est passée. Nos forces diminuent et les chars s'épuisent dans des efforts répétitifs et meurtriers ..
Le soir du 30, la tête de pont n'a pas été reconquise et de Gaulle, qui voudrait poursuivre, reçoit de la xe armée l'ordre de s'arrêter.
Il se retire, remplacé par une unité britannique d'infanterie motorisée qui arrive de
l'Est, la 51 e division écossaise du général Fortune.
Cette deuxième attaque etait axée par Moyenneville, Huppy et Bailleul
Le troisième Attaque.
Nous avons, contre Abbeville, déjà malmené deux divisions blindées. Or, dès que Dunkerque sera tombé, l'offensive générale allemande vers le sud démarrera sans attendre, tout le monde s'en doute: le flot énorme des armées du Reich - deux fois les nôtres - va s'élancer, de Sedan à la mer, tout au long de la ligne Weygand. Ce jour-là, demain peut-être, nous aurons besoin de toutes nos forces cuirassées.
Dans ces conditions, faut-il poursuivre les attaques contre Abbeville? Faut ..il engager la dernière unité blindée qui nous reste, la 2e DCRdu colonel Perré, dans un effort tactique? Le général Weygand estime que l'enjeu en vaut la peine et, le 4 juin, avant l'aube, l'attaque reprend à nouveau, soutenue par deux cents pièces anglaises et françaises, la plus forte concentration de la guerre. Après une énorme
préparation d'artillerie, déclenchée brutalement, les troupes écossaises et les chasseurs
portés devront exploiter la percée des chars du colonel Perré qui attaquera devant eux en deux faisceaux avec des engins fatigués, mais des équipages pleins d'élan.
Arrivant devant Abbeville le jour où de Gaulle se retire, Perré ne le rencontre pas. Aucune liaison n'a lieu entre les deux DCR. Le général Fortune, qui dirige et conçoit l'attaque, reprend sans le savoir le plan de de Gaulle.
Sur le même terrain, devant le même ennemi, 'les mêmes causes provoqueront donc les mêmes effets et cette troisième attaque connaîtra le même échec. Si quelques chars parviennent à occuper momentanément le mont de Caubert, coeur de la position allemande, et à en chasser les occupants, leur succès sera, hélas, inexploité: faute de transmissions radio, il reste inaperçu des chefs. La réserve - sept chars lourds et 40 légers - n'est pas engagée. Le succès, bientôt, s'est évaporé: une seconde fois, les Français ont laissé échapper la victoire. Demain, 5 juin, de Sedan à la
Manche, l'attaque allemande balaiera nos lignes.
De nos jours, un petit musé à huppy
http://www.picardieweb.com/article-huppy-sympa-un-musee-niche-dans-un-clocher-huppy-1358.htm
Mais hélas rien à Abbeville
A une prochaine
plus importante attaque blindée alliée avant la Russie.
La situation le 20 mai
Au cours de ce raid fulgurant, de cette guerre-éclair, les Allemands ont saisi tous les ponts de la Somme, dont aucun n'a sauté, et disposé au sud de la rivière une dizaine de têtes de pont, avec 25 km de tour, la tête de pont d'Abbeville est la plus importante.
Occupée le 21, organisée dès le 23 par Guderian, la position allemande est reconnue le 26 par les débris de trois divisions légères de cavalerie françaises accourues à bride abattue de Sedan. Weygand, qui a remplacé Gamelin à la tête des armées
alliées, veut réduire ces têtes de pont. « Abbeville, surtout! » a-t-il précisé.
Le haut commandement allié a perdu en Belgique cinq de ses huit grandes unités blindées (deux DCR et trois DLM). Il en reste
trois: l'unique Armoured Division britannique, incomplète et sans infanterie, et les 2e et 4e OCR à demi détruites dans leurs efforts de l'Aisne, en phase de reconstitution.
Première attaque
A Arras, le 24 mai, Lord Gort, commandant le British Expeditionary Force encerclé,
a envisagé avec les Français une percée vers le sud. Ila ordonné à sa division blindée, regroupée en Normandie, de venir le rejoindre en passant par Abbeville. Le 26, concentrée près de Blangy, elle se concerte avec les Français et, le 27, elle attaque en trois faisceaux une position qu'elle pensait balayer,. s'écrasant contre la position allemande: 40 % de ses 165 chars sont détruits en deux heures!
L' attaque était depuis Rouvroy, Moyenneville, Huppy Bailleul
Les blindages anglais ne résistent pas aux anti-chars de 37 mm de la Wehrmacht. La tête de pont demeure intacte.
La division anglaise ne se remettra pas de ce désastre : ses débris retraiteront plus tard
vers Brest et Cherbourg et rentreront, pour l'essentiel, en Angleterre.
De gaulle entre en scène
A la tête des forces alliées, Weygand, maintenant, a remplacé Gamelin. L'esprit a changé.
Il faut ATTAQUER ATTAQUER
Très diminuée par son attaque sur Laon-Montcomet, la division de Gaulle a été reconstituée avec de nouvelles unités de chars venues de l'intérieur. Des blindés de cavalerie la renforcent également. Certains pilotes, c'est vrai, sont inexpérimentés, mais avec 190 engins soutenus par une bonne artillerie et deux régiments
d'infanterie,.Ia 4e DCR constitue néanmoins, le 27 mai, la plus puissante de toutes
les grandes unités alliées.
Le colonel de Gaulle, qui la commande, a toujours défendu des conceptions modernes.
C'est à lui qu'est confiée l'attaque d'Abbeville.
A l'aube du 28, de Gaulle est sur zone.
Il conçoit sa manoeuvre sans consulter personne, pas même son prédécesseur britannique.
Son chef d'état-major, le commandant Chomel, a prévu une attaque groupée, conforme
aux théories de son chef. Mais en découvrant son projet, de Gaulle, sans s'expliquer,
décide, comme les Anglais la veille, d'attaquer en trois faisceaux: maître de son plan, maître de son heure, de Gaulle décide de déboucher ce soir à 17 heures. Il bénéficie en outre de l'appui d'un régiment d'infanterie coloniale (le 22e RIC) et de l'artillerie de la 2e DLC : au total, 72 tubes et 190 blindés.
Dans la tête de pont, l'infanterie de Guderian a été relevée cette nuit par la 57/Infante
rie-Division bavaroise, arrivée d'Allemagne à pied, au terme d'une marche de 600 km.
Sans aviation, sans blindés, elle supportera seule le choc.
Après une forte préparation d'artillerie, l'attaque a lieu à 17 h. Résistant d'abord avec
un étonnant courage, l'unité allemande fléchit, puis craque: au soir du 28, quand la nuit tombe, le groupement de Gaulle a enfoncé l'ennemi. A l'aube du 29, l'effort recommence.
Les chars, qui débouchent maintenant dans la plaine, vont devoir affronter les canons de Flak basculés à l'horizontale - douze tubes redoutables installés hier dans la tête de pont. Ces 88 mm percent 15 centimètres de blindage à 1 500 mètres. Lorsqu'ils se démasquent, l'attaque ralentit puis, dans l'après-midi, s'arrête. Et pourtant, elle a réussi. L'infanterie allemande, prise de panique, s'est enfuie, abandonnant ses positions. SeuIs.les tirs d'artillerie ont masqué une situation dramatique. Allaiton
gagner? On le pouvait : 1 200 dragons français attendaient, l'arme au pied, l'ordre
d'avancer, mais il ne vint pas. Cet incontestable succès restait inexploité. Pourquoi?
Les Français n'avaient ni radio, ni téléphone.
Ceux qui voyaient restaient muets et ceux qui décidaient ne voyaient pas.
Les Allemands, repris énergiquement en main par leurs chefs, réoccupent bientôt leurs
positions face à nos forces immobiles. Le 30, malgré une réunion d'état-major au cours de laquelle de Gaulle demeure sourd à tout conseil de manoeuvre, la 4e DCR s'élance pour un dernier assaut, mais l'occasion est passée. Nos forces diminuent et les chars s'épuisent dans des efforts répétitifs et meurtriers ..
Le soir du 30, la tête de pont n'a pas été reconquise et de Gaulle, qui voudrait poursuivre, reçoit de la xe armée l'ordre de s'arrêter.
Il se retire, remplacé par une unité britannique d'infanterie motorisée qui arrive de
l'Est, la 51 e division écossaise du général Fortune.
Cette deuxième attaque etait axée par Moyenneville, Huppy et Bailleul
Le troisième Attaque.
Nous avons, contre Abbeville, déjà malmené deux divisions blindées. Or, dès que Dunkerque sera tombé, l'offensive générale allemande vers le sud démarrera sans attendre, tout le monde s'en doute: le flot énorme des armées du Reich - deux fois les nôtres - va s'élancer, de Sedan à la mer, tout au long de la ligne Weygand. Ce jour-là, demain peut-être, nous aurons besoin de toutes nos forces cuirassées.
Dans ces conditions, faut-il poursuivre les attaques contre Abbeville? Faut ..il engager la dernière unité blindée qui nous reste, la 2e DCRdu colonel Perré, dans un effort tactique? Le général Weygand estime que l'enjeu en vaut la peine et, le 4 juin, avant l'aube, l'attaque reprend à nouveau, soutenue par deux cents pièces anglaises et françaises, la plus forte concentration de la guerre. Après une énorme
préparation d'artillerie, déclenchée brutalement, les troupes écossaises et les chasseurs
portés devront exploiter la percée des chars du colonel Perré qui attaquera devant eux en deux faisceaux avec des engins fatigués, mais des équipages pleins d'élan.
Arrivant devant Abbeville le jour où de Gaulle se retire, Perré ne le rencontre pas. Aucune liaison n'a lieu entre les deux DCR. Le général Fortune, qui dirige et conçoit l'attaque, reprend sans le savoir le plan de de Gaulle.
Sur le même terrain, devant le même ennemi, 'les mêmes causes provoqueront donc les mêmes effets et cette troisième attaque connaîtra le même échec. Si quelques chars parviennent à occuper momentanément le mont de Caubert, coeur de la position allemande, et à en chasser les occupants, leur succès sera, hélas, inexploité: faute de transmissions radio, il reste inaperçu des chefs. La réserve - sept chars lourds et 40 légers - n'est pas engagée. Le succès, bientôt, s'est évaporé: une seconde fois, les Français ont laissé échapper la victoire. Demain, 5 juin, de Sedan à la
Manche, l'attaque allemande balaiera nos lignes.
De nos jours, un petit musé à huppy
http://www.picardieweb.com/article-huppy-sympa-un-musee-niche-dans-un-clocher-huppy-1358.htm
Mais hélas rien à Abbeville
A une prochaine
petitabbevillois- Technician 4th Class
- Messages : 229
Date d'inscription : 24/07/2010
Age : 62
Localisation : ABBEVILLE
Re: France 40 "dans la Somme" et ailleurs.
J'ai lu de nombreux articles sur la bataille de France, et ce qui est sûr, c'est que nos soldats n'ont pas manqué de courage, la résistance dans la Somme, à Stonne, le sacrifice du 7ème BCL, ....
Et quand je pense à ce que l'on m'a enseigné à l'école ou ce que l'on peut voir à la "télé", ça me fait bien rire.
Et quand je pense à ce que l'on m'a enseigné à l'école ou ce que l'on peut voir à la "télé", ça me fait bien rire.
Schrapnell- Private 1st Class
- Messages : 24
Date d'inscription : 02/12/2010
Re: France 40 "dans la Somme" et ailleurs.
C'est claire .... je vais mettre dans la rubrique bibliothèque un bouquin vraiment super sur la bataille de 40 qui résume de manière très neutre les pertes,les combats, les stratégies, les témoignages de l'armée française et allemande ainsi que tous les détails d'une défaite que nous devons, pour la plupart des points, à un commandement et à un esprit guerrier abattu par la grande guerre...
Il est à la fnac et se nomme: "Mai/juin 40, ils ont combattus".
Il est à la fnac et se nomme: "Mai/juin 40, ils ont combattus".
Re: France 40 "dans la Somme" et ailleurs.
https://www.dailymotion.com/video/x5zwe2_mai-juin-1940-1_news#from=embed&start=742
https://www.dailymotion.com/video/x5zwph_mai-juin-1940-2_news#from=embed&start=1
https://www.dailymotion.com/video/x5zxf5_mai-juin-1940-3_news#from=embed&start=2
https://www.dailymotion.com/video/x5zxer_mai-juin-1940-4_news#from=embed
https://www.dailymotion.com/video/x5zxds_mai-juin-1940-5_news#from=embed&start=1
https://www.dailymotion.com/video/x5zwph_mai-juin-1940-2_news#from=embed&start=1
https://www.dailymotion.com/video/x5zxf5_mai-juin-1940-3_news#from=embed&start=2
https://www.dailymotion.com/video/x5zxer_mai-juin-1940-4_news#from=embed
https://www.dailymotion.com/video/x5zxds_mai-juin-1940-5_news#from=embed&start=1
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