Organisation des FFI.Organisation régionale des FFI
Page 1 sur 1
Organisation des FFI.Organisation régionale des FFI
Organisation régionale des FFI
L'état major des FFI a nommé, dans chacune des régions qu'il a définies :
Ces chefs, arrivant dans des régions qu'ils ne connaissaient souvent
pas, n'ont parfois joué qu'un rôle de vague coordination, le véritable
pouvoir opérationnel restant souvent entre les mains des chefs des
réseaux locaux et des maquis.
La plupart des chefs régionaux des FFI et des DMR ont été faits compagnon de la Libération.
Organisation départementale des FFI
Méthodologie
L'état major des FFI a nommé, dans chacune des régions qu'il a définies :
- un commandant régional des FFI,
- un délégué militaire régional (DMR), avec un surnom géométrique : carré, circonférence, diagonale, ellipse, hypothénuse, orbite, polygone, pyramide, etc.),
- un responsable des opérations aériennes (COPA) ensuite appelé
Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP) à partir de novembre
1943 environ, avec un surnom venant des titres : « Archiduc »,
« Pacha », « Pape », « Sultan », etc.
Ces chefs, arrivant dans des régions qu'ils ne connaissaient souvent
pas, n'ont parfois joué qu'un rôle de vague coordination, le véritable
pouvoir opérationnel restant souvent entre les mains des chefs des
réseaux locaux et des maquis.
La plupart des chefs régionaux des FFI et des DMR ont été faits compagnon de la Libération.
Organisation départementale des FFI
Méthodologie
- La liste des chefs départementaux des FFI est difficile à établir
car fluctuante au grès des arrestations et des combats. Il peut y avoir
des confusions entre chef des FFI (chefs aux profils militaires) et chef
des comités départementaux de Libération (CDL) (chefs aux profils plus civils).c - Nous les avons regroupés, par facilité selon les régions
administratives actuelles de la France (éventuellement différentes de
"régions" de la Résistance). - Cette liste illustre bien la diversité de la Résistance, d'où
l'intérêt de retrouver la profession et l'engagement politique de ces
hommes : - Il apparaît que les chefs départementaux des FFI portaient souvent le grade de commandant ou de colonel de la Résistance.
- Augustin Petin "BRETON", instituteur à WARLUZEL (Pas de
Calais), officier de réserve. Contactait par Raoul FRANCOIS en août 1942
pour constituer les groupements OCM dans les secteurs de FREVENT,
AVESNES-le-COMTE et St-POL-sur-TERNOISE. Le nom d'Augustin Petin est
connu des Allemands vers la fin de l'année 1943 à la suite de la main
mise par la Gestapo sur d'importants documents au domicile à Paris d'un
responsable national. Augustin Petin n'a plus, des lors, d'autres
ressources que de vivre dans la clandestinité. Le responsable régional
DELVALLEZ le désigne en février 1944 comme responsable OCM du
département de la Somme avec mission de reconstituer les commandements
locaux totalement annihilés après l'arrestation des principaux
responsables Picards. Son activité lui vaut, en juin 1944, d'être nommé
Responsable Départemental FFI de la Somme et c'est en cette qualité
qu'il prépare les combats de la Libération. A la suite d'une
dénonciation, Augustin Petin est arrêté par les Allemands le 28 août
1944 au domicile de M. BLANCHARD. Incarcéré à la prison d'Amiens, il
réussit à s'échapper grâce à de faux papiers d'identité et à un
subterfuge, ce qui lui permit de rejoindre le 31 suivant, les colonnes
blindées alliées qui libérèrent la ville. Telle est brièvement retracée
l'activité résistante d'Augustin PETIN qui se montrait toujours très
discret avec ses amis sur les actions d'éclat auxquelles il avait
participé. Faisant toujours preuve de beaucoup de modestie, Augustin
PETIN devait rester profondément attaché au TERNOIS et c'est ainsi que
pendant 24 ans on le trouve Directeur de l'école communale de
LIGNY-sur-CANCHE.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|